Semi-marathon de Toronto 2016

18 Oct

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Je ne sais même pas par où commencer ce compte-rendu.
Je n’ai pas une réelle grande envie de l’écrire d’ailleurs…
C’est un peu comme si mon cerveau souhaitait effacer cette course au plus vite.

Je vais essayer de commencer par le commencement ce sera déjà pas mal… (voyez la logique dont je fais preuve… Ca promet pour la suite de ce récit)

Arrivée le vendredi soir en train à Toronto aux alentours de minuit, la journée de samedi a été consacrée à la récupération du dossard (on prend le bus magique pour y aller ! Mais si je t’ai déjà parlé du bus magique !) et quelques visites de la ville. Je vous épargne les détails mais je vous mets quelques photos.

Une rencontre instagramesque IRL très sympathique avec Benjamin autour d’un verre (d’eau gazeuse pour moi) le samedi en fin d’après-midi.
Pasta party samedi soir entre amis et famille. En vrai, ça fait 2 jours que je mange des pates !

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Une courte nuit de sommeil sous le signe de l’excitation.
Sonnerie du réveil prévue à 6h40 mais réveillée plutôt à 5h45 au final. J’en profite pour me lever à 6h et prendre un petit déjeuner avec Niko.

J’ai un peu de temps devant moi donc je ne me presse pas. Douche, crème Nok, massage etc. Et je fini par être dans le rush ! C’est un peu la course avant la course ah ah
A trop prendre mon temps, je n’ai plus le temps…

Je me rends au départ de la course avec un bon 20 min de marche. Je suis choquée par la chaleur ressenti un 16 octobre au Canada… Il fait 18 degrés, ressenti 24 avec l’humidité. Le ciel est gris et la pluie est annoncée pour 9h… GE-NIAL !

J’ai rdv avec mon ami Ben qui s’aligne lui aussi sur le semi-marathon.
Dépose des affaires à la consigne à 7h50. Petit échauffement de 10 min avec gammes et accélération non loin de la ligne d’arrivée où les coureurs du 5 km terminent leur course. Des gouttes de sueur s’invitent sur mon front après seulement 10 min de footing… Ça promet pour courir 21 km à bonne allure…

Je réalise à ce moment que je vais devoir courir 21 km !

J’ai envie de faire un pipi de la peur mais les files d’attente aux toilettes sont monstrueuses !!! J’abandonne l’idée. D’autant que bien souvent c’est juste un pipi de la peur donc pas vraiment utile dirons-nous. Donc je me dis que ce n’est pas si grave. Hum hum… J’aurai peut-être du !

Je recroise Benjamin qui s’échauffe avant ses 42.2 km. Juste le temps de se souhaiter bon courage, il est temps de rejoindre la ligne de départ à 10 min du coup de feu.
Je rejoins mon sas (chrono entre 2h et 2h30). Il y a un monde fou ! Nous sommes entre marathoniens et semi-marathoniens.
Le coup de feu est donné à 8h45 pour le premier sas.
L’ambiance est bonne malgré la pluie qui commence à pointer le bout de son nez. Musique et applaudissement font passer les 15 min qui me séparent de l’arche de départ.
Je suis contente d’être là. Je me sens prête a tout donner pour réussir mon objectif : celui de courir les 21.1 km en 6’30/km.

C’est parti. Je suis tellement concentrée sur l’allure à trouver que je ne réalise pas vraiment que ça y je suis lancée sur cette course tant attendue ! Je me souviens très bien m’être dit « ca y est je suis en train de courir un semi-marathon » sur les quelques premiers centaines de mètres de mon premier semi un an et demi auparavant.

J’ai du mal à trouver mon rythme, mon souffle et ma foulée. Et je vais galérer à le faire pendant 4 km ! En regardant les stats de ma montre après coup, au bout d’un kilomètre, le cardio est déjà à 180 BPM !
Je suis un peu plus à l’aise sur les 6 km suivants. Je me concentre sur ce qui se passe autour de moi. Je croise Jésus qui porte sa croix et son dossard. D’ailleurs il l’a met sur l’épaule d’un autre coureur pour la lui faire essayer ! Elle a l’air hyper lourde ! Je suis assez admirative de ces personnes qui font mieux que moi sur les courses (bon, ça, c’est pas difficile…) en s’ajoutant une difficulté.

Le temps passe vite sur la première moitié de parcours. Mais plus ça va, et moins ça va… Mon corps refuse de plus en plus à avancer. Pourtant je bois un peu à chaque ravito et j’ai bien mangé avant. Ma vitesse commence à décliner légèrement. Mon corps me donne les premiers signes de fatigue. Je prends la moitié d’une pâte de fruit.

Après 6 km, on passe au-dessus d’une voie rapide pour enfin rejoindre le bord de l’eau. Ca descend un peu et j’en profite pour relancer un peu la machine et la vitesse.
Certains coureurs s’arrêtent aux toilettes disponibles sur le bord du parcours. Et je me dis que je commence à avoir envie de faire comme eux. Mais je refuse de le faire sur une course sauf en cas d’extrême urgence. Là, je peux encore patienter.

Au 7eme kilomètre, j’essaie de regarder si je vois Elodie dans les supporters mais je dois être trop en retard car je ne la verrais pas. Elle a dû filer au 20eme km déjà pour voir Niko.
Je me souviens à ce moment-là le bonheur d’avoir vu ma famille sur le parcours de mon premier semi-marathon…
Je me sens pas mal seule là je dois le reconnaître.

Ça descend du km 6 au 9. Et pourtant, ma vitesse continue à chuter aussi… Le corps répond de moins en moins bien. Fatigue dans les jambes et le haut du corps, alors que je n’ai jamais ressenti ça en entrainement. J’ai envie de marcher mais je refuse… Hors de question.

Je sais depuis longtemps que mon objectif est foutu. Alors à ce moment-là, l’objectif change. Mon but est d’essayer de prendre du plaisir sur la seconde partie du parcours qui m’attend…

Au bout de 11.5 km, je peine vraiment à avancer. Et je marche pour la première fois quelques mètres. J’abandonne tout espoir de bien terminer cette course…
Et j’ai de plus en plus envie de pisser…
J’arrive à repartir en trottant jusqu’au 15 eme kilomètre ou j’aperçois des toilettes… Il y a très peu d’attente alors je tente le coup. Tant pis. Foutu pour foutu, je me dis autant terminer la course dans les meilleures conditions possibles. J’expérimente donc pour la première fois de m’arrêter faire pipi sur une course officielle. Avec le chrono qui tourne encore, l’attente parait interminable ! Mais vu comme je me tortille je pense que j’ai bien fait. Je devais surement ressembler a ça (le costume en moins évidemment) :

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A ce moment-là je repense à l’épisode toilettes de Marvin lors de mon premier semi qui avait vécu bien pire… Ça réconforte un peu de se dire que ce genre d’incident peut arriver à tout le monde.

Je repars en trottinant. Je me bats mentalement pour ne pas marcher.
Je bois régulièrement car j’ai soif. Si je pouvais, je finirai ma gourde à chaque fois mais je me contente de 2 petites gorgées.
Je m’arrose aussi car avec un cardio aussi haut, j’ai chaud.
Aux alentours des 18 km, on repasse au-dessus de la voie rapide. On a une vue sur les gratte-ciels. J’enlève ma musique pour tenter de profiter des encouragements des supporters pour m’emmener au bout de cette course…
Pour l’instant, je suis surtout bercée par le trafic de la voie rapide…
Je remarcherais encore 3 fois tout de même entre le 15eme et le 20eme kilomètre. Jamais très longtemps mais quand même…
Je pense à Margaux et à ses 20 km de Paris mal vécus aussi une semaine auparavant.
Je pense à tous ceux qui m’ont encouragé durant cette lutte. Je repense a vos mots pour essayer de continuer d’avancer. Mais je ne peux m’empêcher d’être déçue. De moi-même… D’avoir cru cet objectif possible. De m’être fait des films… D’avoir pensé être prête. D’avoir imaginé que ce serait beaucoup plus facile. Je me sens comme une débutante qui est obligée de marcher sur une foutue course officielle. Car oui, une course ça se COURT. Sinon ça s’appellerait une marche…

Oui, a ce moment-la de la course, mes pensées sont vraiment pas glorieuses…

Au 20eme km j’essaie de voir si j’aperçois Elodie. Encore une fois, je ne la vois pas. Comme je suis en retard sur mon objectif, j’imagine qu’elle n’a pas pu rester pour me voir.
Le virage à gauche 200 mètres après le km 20 annonce la fin de la course. Je sais qu’il me reste plus qu’une dernière ligne droite en montée sur 1 km donc…

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A 100 mètres de l’arrivée. Photo prise la veille de la course.

Je me bats contre mon corps pour continuer d’avancer… Les encouragements de Ben à 500 mètres de l’arrivée me permettront de finir cette course tant bien que mal au bout de 2h31’42″.

Contente d’en avoir fini !

Si on jette un œil du cote de la fréquence cardiaque, la moyenne est de 185 bpm avec un max de 197 bpm :

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Non j’étais pas du tout dans le rouge durant toute la course ah ah (rire jaune hein…) !

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Bon petit bug coté stats, d’après ma montre GPS, j’ai parcouru 21.6 km..

Le seul point positif, c’est l’après-course. J’ai beaucoup moins mal partout qu’après mon premier semi où j’avais eu des crampes dans les jambes.

La déception a été immense… La remise en question est venue avec.
J’ai eu la sensation d’être toujours aussi nulle. De ne pas avoir progressé. De ne jamais réussir à progresser.
Je me suis demandé si ce sport, qui n’a pas voulu de mois pendant 25 ans, était bien fait pour moi.

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J’ai du mal a être fière de cette médaille.
Je sais que je devrais en être fière car je suis allée la chercher. Mais j’aurais tellement préféré la porter en guise de récompense et accomplissement de ma préparation.

La chose positive quand on rate son objectif c’est la soif de revanche. J’ai beau avoir souffert, le désir de reprendre le départ d’un semi-marathon est toujours là. Celui de m’entrainer dur aussi. Avec l’espoir de faire mieux.

Je me sentais prête et en pleine forme. C’était un jour sans. C’est tellement rageant de se sentir aussi bien pendant la préparation d’une course et de la vivre aussi mal le jour J…
Je me demande ce que j’ai mal fait pour manquer autant d’énergie alors que je me sentais en forme les semaines précédentes.

Pas mal de coureurs ont souffert ce jour-là. Un jour sans, oui, mais pas que pour moi.
Niko s’est battu lui aussi pour terminer son premier marathon et il l’a fait !
Mais j’ai vu après coup que Mike avait lui aussi mal vécu cette course alors que lui aussi se sentait prêt :

Ces mots me parlent tellement :

Cette médaille ne représente pas un bon jour. En revanche c’est un rappel de ce qu’est la vie. Peu importe les efforts que vous faites, peu importe que vous pensiez être prêt, les choses ne se passent pas toujours comme prévu, et tout peut basculer en un claquement de doigts. Cette médaille est pleine de leçons, de souffrance et d’émotions. Tout ce que je n’oublierai jamais. Je vais toutefois mettre ce jour derrière moi, et m’en servir uniquement comme carburant pour continuer à poursuivre mes objectifs.

Alors oui je vais continuer a m’entraîner.
Oui je vais continuer a courir et essayer de toujours prendre un max de plaisir.
Et essayer chaque jour d’être meilleure que la veille.

Ce fut tout de même un bon weekend fait de moments riches sur le plan humain.

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31 Réponses to “Semi-marathon de Toronto 2016”

  1. Fanny 18 octobre 2016 à 10:02 #

    Je suis navrée pour toi ! C’est tellement frustrant de rater une course. Mais ça arrive à tout le monde. Comme tu le dis, il faut le prendre en revanche, tu feras mieux la prochaine fois 🙂

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    • dreyliciouss 18 octobre 2016 à 10:06 #

      Merci Fanny. Oui c’est très frustrant ! Mais ca arrive à tout le monde comme tu dis. J’ai très envie de me venger ah ah ! J’espère que la prochaine fois sera meilleure.

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  2. firerasta 19 octobre 2016 à 4:18 #

    Désolé pour toi. Il ne faut pas tout rejeter en bloc. Cherche à comprendre ce qui n’a pas été pour pouvoir le travailler pour la suite. Tu parles de ton cardio très haut, il y à e peut être quelque chose à creuser de ce côté là…
    En tout cas c’est bien que tu aies envie de revanche 🙂
    Bon courage pour la suite

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    • dreyliciouss 19 octobre 2016 à 2:01 #

      Merci l’ami.
      Je vais continuer à travailler encore plus sur le cardio et l’endurance. Il va bien finir par baisser un jour cette andouille…
      Biz !

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  3. Gwen 19 octobre 2016 à 9:21 #

    Ahlala c’est ce qui fait la magie de la course à pied. Tu peux être prêt, t’être entraîné comme une malade. Et le jour J ne pas avoir les jambes ou le souffle et le résultat ne correspond pas à tes attentes.
    Le principal c’est de ne pas lâcher, de s’accrocher et de franchir la ligne d’arrivée ce que tu as fait donc Bravo.

    Et puis positive en te disant que pour ton prochain semi marathon, tu ne pourras faire que mieux du coup!

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    • dreyliciouss 19 octobre 2016 à 1:59 #

      Oui on a beau être prêt, rien n’est « couru » (mais quel mot approprié mouahahah) d’avance…
      Merci. Oui c’est sur je ne peux que faire mieux ah ah !
      Des bisous poulette !!

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  4. Cédric 19 octobre 2016 à 5:55 #

    Magnifique Compte-rendu malgré la déception bien compréhensible. Tu es allée au bout et c’est déjà une belle victoire sur toi même. Tu peux être fière de toi et la prochaine fois tu vas tout casser.

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    • dreyliciouss 20 octobre 2016 à 2:15 #

      Merci Cédric !
      C’est sûr que c’est une victoire sur moi-même. En espérant que ça se passe mieux la prochaine fois !

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  5. Jérôme 19 octobre 2016 à 6:37 #

    Salut Audrey,
    Dis toi une chose : peu de gens sont capables de boucler 21 bornes en courant. Toi tu l’as fait……et deux fois 😀
    Peut-être as-tu raté ta période d’affutage ? C’est une erreur qui est souvent faite. On craint de perdre le bénéfice de la préparation en ralentissant les 10/15 derniers jours et au lieu d’arriver fort on est crevé. C’est ce qui est arrivé la semaine dernière à lon partenaire de courses sur les Foulées du Tram de Nantes. On avait prévu de faire 1:15′ et de prendre des relais tous les 2 kilomètres. Mon pote avait fait un footing le matin de la course…….il n’a jamais pris un relais et a lâché l’affaire après 8 bornes, trop crevé. Moi j’avais fait uniquement des footings sur mes 4 dernières sorties et la dernière le jeudi. Je me sentais à bloc. J’ai couvert les 15,8kilo en 1:17’50 » 😀
    Bref bravo pour tes déjà deux semis. Moi je ne ferai le premier qu’en Avril 2017 !!!!!
    Sportivement
    Jérôme (le même que sur Running Addict)

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    • dreyliciouss 20 octobre 2016 à 2:29 #

      Salut Jérôme,
      Merci pour ton commentaire !!
      Oui c’est sûr que si je tiens compte qu’il y a plus de 3 ans je ne tenais pas plus de 30 min, un 21 km c’est un exploit. C’est vrai qu’on a tendance parfois à oublier que certains n’en font pas autant.
      Pour la période d’affutage, mon dernier run a duré 20 min et c’était mercredi soir.
      Et bonne prépa semi à toi !!! Et bon premier semi si je ne te recroise pas sur la toile d’ici la 🙂

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  6. Yoppappop 19 octobre 2016 à 7:35 #

    Elle est magnifique cette médaille, et même si la déception est grande, les conditions n’étaient vraiment pas simples !!! 24°C ressenti c’est énorme !! Et pour un objectif entre 2h et 2h30, je sais qu’on vise théoriquement plus 2h que 2h30, mais à 2h31, t’es pas loin !! Tu es dure avec toi-même, mais tu as raison, prends tu recul et tu auras ta revanche !

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    • dreyliciouss 20 octobre 2016 à 2:34 #

      Oui c’est vrai qu’elle est très belle 😀
      Oui c’est sûr que coté météo on a été gâté…
      En réalité je visais entre 2h15 et 2h20.
      Merci pour ton commentaire en tout cas !
      Biz !

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  7. Jérôme 19 octobre 2016 à 8:01 #

    Rebonjour,

    Je viens de jeter un oeil aux données de ton cardio. Je pense que soit ta FCMax est mal calibrée, soit ton capteur déconne, soit tes zônes sont mal réglées. Tu aurais couru en zône 5 pendant 2h27 ????????? C’est juste impossible. Pour des gens normaux comme nous, ce serait plutôt autour de 85% de la FCmax, soit en haut de ta zône 3, si ta Garmin est bien réglée. Il y a un souci ! Z5 sur presque toute la course, même sur un 5 kilomètres, c’est déjà une épreuve, alors un semi.

    Checke tout ça pour tes futurs entrainements.

    @+
    Jérôme

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    • dreyliciouss 20 octobre 2016 à 3:41 #

      Rebonjour Jérome,
      Il faut savoir que j’ai une FC de base très élevée. Ma FCmax est souvent à 198 bpm (en compétition par exemple). Je ne suis pas comme les gens normaux ah ah je suis une tortue avec une FC haute !
      Et vu comment j’en ai chié sur cette course…
      Sur mon dernier 5 km j’ai couru en Z5 sur 90% de ma course.
      Je dois juste travailler mon endurance sur le très long terme pour améliorer ce cardio a la noix…

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      • Jérôme 20 octobre 2016 à 4:46 #

        Salut !
        😀 la FCmax par définition n’est pas « souvent » à un niveau. Elle est TOUJOURS la même. Si elle est plus haute un jour alors c’est qu’elle était sous évaluée et il faut utiliser la nouvelle.
        D’après mes calculs tu dois avoir autour de 26 ans et quelque donc une FCMax autour de 200 n’est pas surestimée.
        En revanche, si tes zônes sont bien renseignées dans la montre, courir un 5k en zône5 est normal. Par contre, sur un semi tu devrais aller au max vers 85/87% de la FCMax. Sur ce semi tu t’es clairement mise dans le rouge dès le départ.
        Il faut que tu règles tes zônes après avoir fait quelques tests ou que tu les laisses par défaut. A titre d’exemple pour moi qui ai 44 ans et une FCMax de 176, Z1 50/65%, Z2 65/78%, Z3 78/86%, seuil anaérobie autour de 89/90%, Z4 86/92% et Z5 92/100%. Je sais que pour un 5k je peux aller un peu au dessus de 93/94 et finir a bloc. Pour un 10 je démarre sous le seuil puis au dessus et je finis a bloc. Un 15 dans la Z4 et pour le semi Z3.
        Enfin, il faut tester les allures spécifiques pour les valider et éviter d’exploser en vol. En général j’essaie de faire mes cycles AS un peu au dessus de l’allure vider le jour J pour éviter les déceptions. Pour le moment ça me réussit pas trop mal puisque jai atteint tous mes objectifs de la saison avec une VMA passée de 13,75 en Mai à 15,3 hier en ne faisant quasiment que de l’AS et du seuil depuis juin 😉
        Il faut manger de l’EF et du tempo run, tu vas voir ça va payer !
        @+
        Jérôme

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        • dreyliciouss 20 octobre 2016 à 5:06 #

          Ah oui je comprends ce que tu veux dire. Faut que je configure mes zones correctement dans Garmin connect.
          Je viens de le faire mais ca ne change pas grand chose. Toujours une FC de 180 en début de zone 5.
          L’allure semi avait été testée et validée par mon coach, mais merci de t’en inquiéter.
          Oui je vais travailler l’endurance espérons que ça paie !

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        • Jérôme 21 octobre 2016 à 2:26 #

          Re hello ! Je réponds ici car je pense qu’il y a une limite de réponses pour éviter les fils monstrueux ;o)

          « Ah oui je comprends ce que tu veux dire. Faut que je configure mes zones correctement dans Garmin connect.
          Je viens de le faire mais ca ne change pas grand chose. Toujours une FC de 180 en début de zone 5. »
          Justement, si ta fréquence cardiaque en « zône semi-marathon » (soit environ 82/85% de la FCMax) est entre 164 et 170 et que tu te retrouves à 182 dès le départ, alors c’est que tu cours ton semi bien au-delà de ce que tu devrais. Par contre, si tu parviens à tenir 92 à 95% (voire plus) sur tout un semi c’est que ton indice d’endurance est juste monstrueux et c’est bon signe si tu améliores ta VMA (concrêtement, si ta FC baisse pour un effort équivalent). Mais ça me parait vraiment énorme !

          « L’allure semi avait été testée et validée par mon coach, mais merci de t’en inquiéter. »
          Hé hé, je me doute que Nicolas sait ce qu’il fait………mais il n’a pas les mêmes références et il est possible que ton allure cible ait été surestimée par rapport à tes capacités du moment. A plus forte raison si tu as validé cette allure sur un kilométrage assez faible et que tu t’es basée uniquement sur un temps final et pas sur ta FC à l’effort. Pour un semi, perso, si l’AS choisie ne passe pas sur minimum 4x3000m, alors c’est trop élevé pour tout un semi. Pour les Foulées du Tram de Nantes, j’ai fait mon AS en prenant comme base mon AS10 (4’55/km) et je suis allé progressivement jusqu’à 3×3000 (pour une course de 16 kilomètres), sachant que ma FC montait jusqu’à 92% pas plus. Le jour de la course, bien reposé et après une bonne période de relâchement, j’ai couru tout le long autour de 4’55 pour une FC qui est montée à 93% en fin de course pour une moyenne de 84/85% sur toute la course.

          « Oui je vais travailler l’endurance espérons que ça paie ! »
          A priori, ta FC en EF « par défaut » (65 à 75%, voire jusqu’à 78%) devrait être entre 130 et 156BPM. Quand tu fais de l’EF, si tu es constamment à 160, voire plus, c’est que tu cours trop vite. C’est méga chiant au début, il faut ralentir, se freiner, ça fait même mal aux cannes, mais au bout de quelques semaines ou mois, pour la même FC, la vitesse augmente toute seule, sans rien faire de plus. Depuis des années que je cours, sans structurer l’entrainement et en sortant une fois par-ci une fois par-là, je me suis aperçu que j’ai toujours couru trop vite. Depuis Janvier, j’ai structuré tout ça, avec trois sorties par semaine, en respectant le sacrosaint 85% du volume en EF et sans rien faire de particulier (enfin, si, beaucoup de seuil en tempo runs, aussi), ma VMA est passée de 13 à 15,5 alors que je stagnais depuis des années ! Il faut vraiment ralentir pour pouvoir ensuite courir plus vite, même si c’est hyper chiant de se trainer au début ;o)

          Essaie de réévaluer tes « chiffres » avec Nicolas et ton prochain semi, tu le feras en 2h30 (probablement moins), mais avec l’impression de l’avoir randonné !

          @+
          Jérôme

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  8. Runner Flower 19 octobre 2016 à 11:15 #

    Ne pas être en forme et rater une course, ça nous arrive à tous. Mais tu as été au bout malgré tout et finalement décroché ta médaille. C’est ça qu’on retiendra et je crois que tu peux être fière de toi…

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    • dreyliciouss 20 octobre 2016 à 2:35 #

      Oui ça arrive à tout le monde, c’est ce que je me suis dit après coup.
      Ma médaille trône aux cotés de celles que j’ai fièrement gagné avec RP à la clé ^^
      Merci beaucoup !!!!!!!

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  9. Rohnny 20 octobre 2016 à 7:05 #

    Je suis franchement triste de lire ce commentaire… Mais tu n’est pas nulle, tu as franchis la ligne d’arrivée et rien que pour ca tu peux en etre fier. Tu as seulement connu un jour sans malheureusement c’était le jour de la course… Je sais que tu vas rebondir, courage a toi.

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    • dreyliciouss 20 octobre 2016 à 2:36 #

      Merci beaucoup Rohnny !
      Je vais rebondir je ne lâcherai pas l’affaire ah ah !
      Bisous !

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  10. EniLaroc 20 octobre 2016 à 8:36 #

    Malheureusement il y a des jours sans… c’est vraiment dommage pour toi je comprends ta déception. Mais en lisant ton CR j’ai l’impression que tu ne lâches pas et je pense que c’est une bonne chose.
    Je n’ai pas trop suivi ton entrainement mais peut-être qu’il faudrait que tu fasses plus de sorti vraiment très longue genre 18-20 km a une allure très faible pour que ton corps s’habitue. C’est loin de ce qu’on conseille habituellement mais personnellement c’est ce qui me réussi le mieux.

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    • dreyliciouss 20 octobre 2016 à 2:37 #

      Coucou !
      Oui y a des jours avec et des jours sans. Ca peut pas être tout rose tout le temps. Comme dans la vie…
      Je vais profiter de cette prépa pour continuer à augmenter les distances sur les SL oui !
      Merci !

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  11. Pauline. 23 octobre 2016 à 7:48 #

    Ce qui est beau avec la course a pied c’est qu’on ne se bat que contre soi-même. La course a pied nous apprend a mieux nous connaitre, a faire preuve de patience, nous donne de belles sensations et parfois nous fait nous remettre en question. Je comprends ta déception mais je suis obligee de souligner que : Tu n’as pas abandonné! Rien que ça ça montre que tu es une battante. Tu l’auras ta revanche. C’est intéressant que le terme de plaisir ait pris le dessus sur celui de performance. Ca vient questionner ce que l’on cherche vraiment a travers ce sport.. En tout cas tu es semi marathonnienne 2x et ça personne ne pourra te l’enlever. Pour ça tu peux etre fière de toi ! J’espère pouvoir en dire autant dans quelques mois.. En courant, en marchant, peu importe.. L’important c’est de donner le meilleur de soi-même avec ce que notre corps veut bien nous donner a ce moment la 😉 je t’embrasse tout plein tout plein !

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    • dreyliciouss 24 octobre 2016 à 1:53 #

      Oui je l’aurai ma revanche. Je la veux !!!
      Je crois en toi et je sais que tu peux y arriver aussi 😉
      Un grand merci pour ton soutien sans faille Pauline !!!!
      Je t’embrasse fort !

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  12. Errol Desfossés 5 novembre 2016 à 11:15 #

    Bonjour Drey

    je te lis depuis plusieurs mois et observe ta progression : je peux voir que tu es déterminé et tu as fait ce qu’il fallait pour être capable de terminer un demi. C’est très bon. En plus tu t’entraine à Montréal avec le climat Montréalais ie il a fait terriblement chaud cet été avec des degré d’humidité surprenant, tu t’es toujours entrainé c’est pas évident et je te comprends. Je vis à Montréal moi aussi.

    Je crois que terminer un demi comme tu l’as fait c’est super peu importe le temps. c’était ton premier. Ne te soumets pas à la tyrannie du chrono. Je vois trop de coureurs tristes parce qu’il ont raté leur objectif par une ou 2 minutes…

    ce qui est bien c’est que maintenant tu sais ce que ca prend comme entrainement.

    Je devine au travers de tes écrits dans ton blog que tu es une perfectionniste qui s’en demande beaucoup. Tu ne semble pas te satisfaire de peu. Cette manière d’être fait de toi quelqu’un de professionnellement performante. Tes patrons doivent t’apprécier. Lors d’une préparation de course cela peut nous jouer des tours car

    Le piège réside lors d’une préparation de course dans le fait qu’il est difficile de se détendre et donc de récupérer. C’est la seule chose qui a pu t’affecter négativement car tu ne t’est pas surentrainé, tu a fait un affutage adéquat.

    Je suggère que tu vise 2h25 lors de ton prochain demi marathon pour ne pas te mettre la pression Ainsi tu profitera encore plus de la joie de pouvoir courir.

    Va courir sur le chemin Olmstead au Mont-Royal. L’aller-retour est de 11.5 km. Tu ajoute 4-5 km et tu as un 16-17 km de travail en endurance fondamentale combiné à la capacité de monter et descendre les cotes qui te transformeront en redoutable coureuse tout-terrain.

    Une séance de fractionné par semaine va aider c’est certain mais vas y mollo pour ne pas te blesser. Tu rajoute une ou 2 séance en endurance fondamentale et voila une
    demi -marathonienne prête à tout.

    Bon Entrainement Errol

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    • dreyliciouss 8 novembre 2016 à 3:19 #

      Bonjour Errol,
      Déjà merci de me suivre et merci d’avoir laissé un mot 🙂 C’est chouette de voir que je suis suivie aussi ici à Montréal !
      En réalité c’était mon deuxième demi et j’ai fait moins bien que mon premier ou j’avais fait 2h26. C’est pour ca que je voulais faire mieux que 2h26. D’où ma déception aussi.
      Oui je compte me servir de ma préparation pour continuer sur cette même lancée.
      Je ne me considérais pas vraiment comme quelqu’un de perfectionnisme. C’est bien d’avoir l’avis de personnes extérieures.
      J’essaierai d’aller courir sur le chemin Olmstead mais c’est à 7 km de chez moi… Donc ca s’organise un minimum avec mes semaines bien remplies ! Pourtant je sais que ca me serai vraiment bénéfique !

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