TCS NYC Marathon

8 Nov
Tout avait si bien commencé...

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On peut dire que ce marathon ne s’est pas du tout passé comme je l’imaginais.
Il a fallu que le jour de mon premier marathon, le jour où j’ai couru le marathon de NY, soit un jour sans.

Ça arrive et je le savais. Donc j’ai accepté. Mais pendant la course seulement ah ah !
Une fois cette épreuve terminée (oui je parle d’épreuve car ça en était vraiment une), je n’ai pas pu m’empêcher d’être déçue. Déçue de l’avoir vécu aussi mal, de ne pas avoir pu en profiter comme je le souhaitais, de ne pas avoir pu faire valoir toutes ces semaines d’entraînement. J’ai finie frustrée de la tournure qu’a pris cette course…
Demi victoire puisque j’avais 2 objectifs : aller jusqu’au bout et le vivre le mieux possible. La deuxième partie était la plus importante à mes yeux puisque j’étais sûre de remplir la première.

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L’organisation est top ! Le départ se fait tellement bien !
Arrivée au départ du ferry à 6h45, départ du ferry à 7h, navette a 7h30, arrivée au village de départ à 8h. Passage de la sécurité et hop on y est !

On a droit au repas d’avant course une fois arrivés dans le village de départ : donuts, bananes, bagels… J’ai opté pour les deux derniers car je sais que je les digère avant une course.
2 pauses pipi-de-la-peur, une attente assise sur le trottoir à papoter avec une jeune fille belge et il était déjà l’heure de rejoindre le corral de départ. Moi qui avait peur de m’ennuyer c’est passé super vite !

A peine le temps de me débarrasser de mes vieux vêtements me servant uniquement pour me réchauffer (fallait voir ma dégaine de l’espace mi-bonhomme-Michelin-mi-beauf) qu’on prenait déjà la direction du pont où le départ était donné. Et quel départ ! L’ambiance était folle ! La musique (I’m gonna make it anywhere
It’s up to you, New York, New York)
, le speaker, les coureurs, l’hélicoptère… C’est seulement en voyant les tapis au sol quelques mètres devant moi que j’ai compris qu’on était parti et que la course commençait.

J’ai vécu tout ça en mode automatique. En prenant chaque étape l’une après l’autre.
Et c’était parti ! On était lancé !
J’ai veillé à bien gérer mon allure dès le départ. À chercher le confort et l’aisance.

Le temps est magnifique! Grand ciel bleu, soleil, pas trop chaud ni trop froid. Parfait !
Une fois le pont passé on entre dans Brooklyn et à peine le pont dépassé que la foule est là et nous accueille à base de « welcome to Brooklyn », « Brooklyn ♥️ U »
Ok je peux définitivement enlever mes écouteurs et profiter de cette ambiance de malade !
J’adore la pancarte que dit « trouve-toi un beau cul et suis-le »

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Au km 13 j’aperçois mon amoureux ! L’ambiance est folle ! La musique est forte, les gens crient, dansent, chantent ! On se croirait dans une immense soirée en pleine journée et en extérieur c’est juste fou !!

Et puis très vite les premières douleurs arrivent. Mes chaussettes sont légèrement trop grandes et ça suffit à me donner des brûlures sous les orteils à force des frottements. On a même pas fait la moitié de la course que chaque pas devient déjà douloureux… Ça va bien se passer…

Je serre les dents et me concentre sur le reste. La foule, les pancartes… On avance et on prend un mile à la fois. Je me concentre sur le parcours et garde en tête chaque ravito et mile où je dois prendre un gel.
Je bois à chaque stand. Je marche et m’étire de temps en temps pour prévenir les crampes.

On passe le semi-marathon et je sens une légère douleur à l’extérieur de mon genou droit. J’y prête pas trop attention et je m’étire au ravito. Je souffre de plus en plus sous les pieds mais je me suis fait une raison ça risque pas de partir de si tôt…

On passe le pont pour arriver enfin sur Manhattan. Interminable ce pont !!! J’ai tellement les pieds qui brûlent que je marche parfois.
A la sortie du pont, au mile 16, je sais que mon amoureux m’attend. Je le cherche mais ne le trouve pas. Pas grave je m’y attendais car il y a énormément de monde c’est fou ! Je tape dans toutes les mains tendues pour me donner de l’énergie.

Mais à partir de là ça va devenir très difficile. J’ai mal aux hanches et à chaque fois que je m’arrête, la relance est tellement douloureuse au niveau du genou que j’ai une démarche de pinguin !
C’est douloureux de repartir à chaque fois donc je décide d’arrêter de m’arrêter et mon allure devient celle d’une tortue puisque j’ai mal partout…
Je me mets en mode automatique et j’attends juste que ça se termine.

Je compte les miles.
Central parc semble ne jamais arriver !
Je sais qu’à partir de central parc c’est la fin qui approche donc je l’attends avec impatience. Je continue courir en mode automatique.

J’encourage un coureur qui marche. Je lui tape sur l’épaule et lui dit « Let’s go Let’s go ».
Il me répond « I am so in pain. Are you in pain? » (« J’ai tellement mal. Tu souffres aussi? ») S’il savait que moi aussi j’étais en souffrance depuis le km 15 je me suis contentée de lui répondre oui moi aussi et de lui sourire en le voyant se remettre à courir.

A ce moment là je cours tellement lentement que je me fais la réflexion, qu’on est censé être en faux plat mais je ne le sens même pas. Depuis un bon bout je ne sens même plus les montées des ponts qu’on a passé sachant que les ponts me faisaient tellement peur là je n’en souffre pas du tout puisque je souffre déjà tout court.

On doit être vers le km 37 et j’en peux plus ça me semble interminable. Je prends chaque sourire et encouragements pour continuer à courir. Arrive enfin le mile 25 (km 40 environ) et là j’aperçois mon chéri de l’autre côté de la route.
Je cours vers lui et j’entends direct ses premiers mots « Tu l’as fait je suis trop fier de toi » et là, entendre ses mots alors que je serre tellement les dents depuis 13 km que ça me donne tellement de réconfort et de force pour la fin. Je lui vole un bisou et repars avec de nouvelles forces pour finir et aller ramener cette foutue médaille à la maison !

Et les deux derniers kilomètres sont encore longs ! Le dernier me semble en durer 3…
Au moment où j’aperçois l’arche d’arrivé, il est 4h58 à ma montre. Et parce que je veux enfin que tout ça se termine et profiter pleinement de ma médaille je donne un tout coup d’accélération pour être enfin délivrée de ces douleurs…
Et voilà, je passe l’arche, les tapis et me voilà finisher.
Et je ne ressens aucune fierté…

Pas de larmes, pas vraiment de joie. Juste un soulagement que tout ça soit fini…

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J’ai encore du mal à être fière de moi. Pour moi, il était hors de question de ne pas ramener cette médaille à la maison. Je savais que j’allais la finir cette course. C’était ancré dans ma tête, il n’y avait aucune autre issue possible mais je ne savais pas que j’allais la vivre comme ça…

Un marathon c’est une distance sacrée mais c’est aussi une sacrée distance. Je savais que j’allais en baver. Mais pas aussi tôt. Un marathon c’est pas anodin, le moindre truc peut prendre des proportions immenses.

C’est avec l’expérience qu’on apprend. Et j’en retire des leçons comme toujours.
Et cette médaille je l’aime ! Elle est tellement magnifique !!
Avec le recule je me sens toujours aussi chanceuse d’avoir pu courir ce marathon à l’ambiance si unique. Et le parcours est vraiment génial!

Je suis heureuse de voir que mon mental est toujours là au bout de 40 km c’est réconfortant de savoir qu’avec ma volonté je peux faire ce que je veux !

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Semaine #38 2019

25 Sep

Lundi – HIIT

Essai d’une nouvelle salle qui propose des entraînement à haute intensité. Cher mais je suis conquise !

Mardi – Running

1h de yoga

12 km / 1h08

Ce n’est pas la première fois qu’il me faut courir 50 min pour être bien et kiffer enfin ma sortie…
Les courbatures d’hier soir sont arrivées (soit les abdos, les cuisses, les mollets, les fessiers et les bras… La totale !)

 Donc je pense qu’au bout de 50 min mes muscles étaient enfin chauds et prêts à coopérer.
La séance de yoga ce matin n’a pas changé grand chose aux courbatures. Mais elle m’a fait beaucoup de bien mentalement !
Je me rends compte que le yoga m’avait manqué.

Dimanche – Course

Demi-marathon de Montréal

Après une journée à 23000 pas la veille de la course et une pasta party avec @sylvain_qc et @delph.in.quebec, il est temps de prendre le départ à 7h pour le demi-marathon @rnrmontreal pour soutenir @icmtl et la santé du cœur #courspourlecoeur.

Un semi qui ne s’est pas passé comme prévu…

 Je m’imaginais plutôt me caler à une allure de 5’30/km et m’y tenir toute la course… Mais nan…

Pour résumer : pas la forme, les 1h de retard à poireauter debout dans le corral m’ont flingué le dos (organisation de crotte pour rester polie), soif sur la fin du parcours, trop de monde sur toute la course, un parcours décevant (je m’en étais fait une meilleure idée que la réalité) et une mauvaise organisation…

 J’étais contente d’arriver au final! Une fois le « calvaire » terminé j’ai retrouvé mon sourire !
J’ai doublé sur la course un jeune homme en arrêt cardiaque. A l’évidence ça m’a permis de relativiser et d’apprécier davantage la fin de ma course. C’est triste mais ça fait réfléchir de voir les secours faire un massage cardiaque sur le bord du parcours…
J’ai pensé très fort à @icmtl et le slogan #jecourspourlecoeur a pris encore plus de sens…

Vous l’aurez compris, les 2h02 sont pour 21.1 km et non 21.8 (j’étais en avance sur toute ma course, j’ai horreur de ça !!). Ce qui donne une allure de 5’48 et non 5’36.

Pas de record sur ce semi donc mais une fierté de ne rien avoir lâché et un super occasion de rencontrer enfin certaine personnes avec qui j’échange régulièrement sur Instagram.

Un merci particulier à mon supporter de choc – mon amoureux !

 

Semaine #36 2019

10 Sep

Lundi – Running

7 km / 36 min

Et la séance post course passe crème.
Les 10 x 200 mètres à 15 km/h sont passés comme une lettre a la poste ! L’après-midi au spa après la course a fait du bien apparemment !

Mardi – Yoga

1h

Mercredi – Renforcement et running

Get Stronger – Phase 1 Séance 3

La journée avait mal commencé. Réveillée vers 5h j’ai de la misère à me rendormir. Coup d’oeil au réveil: 5h35.
Ok, je me lève. De toute façon le réveil sonne dans 10 min…

Je me lève et je vois que c’est le déluge dehors !
Mais j’ai tellement envie de la faire cette séance de musculation qu’il n’est pas envisageable pour moi de ne pas la faire…

Je me prépare. Je m’apprête à sortir. Il pleut de plus en plus fort. Je peste. Je m’habille et prend mon plus beau parapluie et je sors…
J’essaie de faire abstraction des éclairs… Comme les routes et rues sont hyper bien entretenues dans la ville (y voir ici un ton sarcastique), j’ai de la misère a éviter les énormes flaques, que dis-je, les mares d’eau (y a du courant dans les mares d’eau tellement il pleut…)

J’arrive donc à 06h05 au gym, les chaussettes trempées. Bien évidemment j’ai enlevé ma paire de chaussettes de rechange de mon sac de sport il y a plusieurs semaines car à l’époque je m’étais dit « boah ça ne sert à rien d’en avoir une toujours dans mon sac, je l’utilise jamais ! » Ahem…
Me voilà donc dans la cabine des vestiaires femme à essorer mes chaussettes à 6h10 du matin…

Heureusement la séance s’est bien passé et je suis rentrée à la maison avec le sourire et une patate d’enfer pour commencer cette journée qui avait si mal commencé. Quand on vous dit que le sport c’est bon pour vous 😇 même à 6h du matin !

12 km / 1h08

Deuxième entraînement du jour.
C’est fou l’énergie qu’on peut avoir quand on dort bien !

Deux semaines que je passe de bonnes nuits et que je n’ai plus du tout de problème d’endormissement et que je m’endors super tôt même !

Après le déluge ce matin, un temps apocalyptique ce soir avec les éclaircies qui percent parfois les nuages.
Mais ça donnait une lumière magnifique

Dimanche – Running

23 km / 2h23

Retour de weekend à la Malbaie anticipé pour pouvoir faire ma sortie longue a domicile.

On continue la prépa marathon!
Mais les 4h de voiture dans les jambes n’ont vraiment pas faciliter la sortie du jour…

Pas de souffle, pas de jambes, le fessier gauche douloureux et une légère douleur dans le mollet gauche à la fin…
Enchaîner les tours de parc n’a pas été facile. Une sortie au mentale et écourtée malgré tout…
Mais à la fin j’en pouvais plus… Y a des jours comme ça.

Semaine #35 2019

3 Sep

Mardi – Renforcement

Get Stronger – Phase 1 Séance 1

Travail du bas du corps à la salle de musculation.

Jeudi – Running

2 km / 11 min

Changement de salle de sport. Échec.
Impossible de faire des intervalles sur le tapis car celui-ci s’arrête dès qu’on arrête de courir.
Je rentre chez moi énervée…

Vendredi – Running

12 km /  1h09

La sortie plaisir du soir.

Pour bien commencer le weekend. Pour ne pas trop forcer à 2 jours du 10 km.

Dimanche je vais courir les 10 km de Boucherville près de Montréal. Il y a un an j’y participais déjà. Et j’y établissais mon dernier record sur cette distance. J’y réalisais enfin mon objectif de passer sous les 1h avec un temps de 57 min 49. Cet objectif que j’avais gardé pendant 5 ans…

Et ce soir pendant ma sortie plaisir, j’ai couru les 10 premiers kilomètres en 57 min 26 😬 Vous êtes d’accord que ça sent bon pour le RP dimanche??

Samedi – Renforcement

Get Stronger – Phase 1 Séance 2

Petite séance rapide de renforcement en salle au gym.

Séance haut du corps tranquille pour ne pas me fatiguer la veille de course. Finir la séance avant 10h du matin ça permet de faire plein de choses dans la journée. Bon weekend les amis !

Dimanche – Running

10 km / 52 min 25

J’étais venue chercher un RP et je l’ai eu !!

Mon dernier 10 km datait d’il y a un an sur cette même course: 57 min 49 donc c’était mon meilleur temps à ce jour. Et je lui mets 5 min dans la vue avec ce nouveau record : 52 min 25!

Et c’est la première fois que quelqu’un vient me voir à la fin pour me remercier de lui avoir servi de lapin. Il s’est accroché a moi mais il m’a avoué ne pas avoir réussi a me dépasser ! J’avoue que ça fait drôle que quelqu’un me dise ça vu mon parcours… Après toute ces années à être dans les dernières dans les courses et à me faire doubler tout le temps…

Gros merci à mon amoureux pour m’avoir poussé sur les derniers kilomètres

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Semaine #34 2019

26 Août

Mardi – Running

6 km / 31 min

Quand on dit que le repos fait partie intégrante de l’entraînement c’est vrai !

Je me suis octroyée lundi off total avec un bon bain au lieu de faire une séance de renfo car je peux vous dire que lundi mes jambes ne répondaient plus du tout. La fatigue était constante toute la semaine dernière… Mon corps m’a dit stop…

Il m’a fallu 24h de repos pour retrouver mes jambes. Et une séance de 6 petits kilomètres pour reprendre et les sensations étaient très bonnes.

Pourtant la séance commençait mal avec un mal de ventre menstruel… Mais c’est passé avant les 10 x 200 mètres sprin.

Ça fait du bien. Ça rebooste. Ça remotive pour la semaine d’entraînement!

Jeudi – Running

12 km / 1h03

Vous prenez un jour de repos suivi d’une journée avec une humeur de crotte et un entraînement costaud et vous obtenez un entraînement réussi !

Quand j’ai vu cette séance ce weekend (12 km a 5’15/km) je vous avoue que mon réflexe a été de me dire que j’en ai étais pas capable…
Ah ces croyances limitantes… ! Elles sont tenaces parfois…

Je devais faire cette séance hier a la base. Mais hier en rentrant du travail je me sentais fatiguée aussi bien physiquement que mentalement. J’ai encore écoute mon corps et je me suis encore accordé une soirée de repos et un bon bain.

Aujourd’hui j’ai eu le moral dans les chaussettes toute la journée donc en rentrant du travail j’avais envie de courir et d’en découdre.
Et ça fait du bien !

Résultat, un gros record sur 10 km !
Ça tombe bien j’ai un 10 km la semaine prochaine pour officialiser ce record…

Vendredi – Running

9.33 km / 50 min

3eme séance de la semaine.
Au programme un 8 km a 5’10/km avec des accélérations tous les 2 kilomètres.

En vrai j’ai plutôt essayé de tenir les 5’20/km et j’ai sprinté sur les accélérations.
Le cardio n’était vraiment pas au RDV.

 J’ai fini avec un bas du corps fatigué et une petite douleur dans le bas du dos…
Contente que la séance soit terminée !
Je suis allée au bout je suis quand même fière de moi

Samedi – Randonnée

7 km / 400 m D+

Dimanche – Running

16 km / 1h27

J’ai fait ce que j’ai pu sur cette séance. J’ai presque réussi à la tenir.

Le coach avait dit 16 km a 5’15/km.
Les 3 premiers kilomètres ont été difficiles avec des jambes lourdes et j’avais peur pour la suite.
Et puis après je me suis mise en mode « allez pensées positives et c’est parti » et ça allait mieux.
Et j’ai essayé de tenir une allure plus rapide que d’habitude sur la longueur. J’ai réussi à me tenir aux environs de 5’20/km donc pas si pire.

Un magnifique ciel bleu et un peu de vent m’ont accompagné sur toute cette sortie qui font que je n’ai pas trop souffert de la chaleur

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Semaine #33 2019

19 Août

Mardi – Renforcement musculaire

Une séance tranquille car la fatigue est là depuis le réveil.

Mercredi – Running

12.33 km / 1h12

Sortie hebdomadaire au mont royal.
Et bien moi qui n’étais pas spécialement motivée et qui me traîne une fatigue depuis 3 jours, on peut dire que c’était une bonne sortie.
Les jambes étaient là et ça fait plaisir ! Petit point de douleur pendant la montée dans le fessier gauche mais il a fini par passer.

Ça rebooste ce genre de séance.

Vendredi – Running

10 km / 58 min

10 km entièrement au mental pour commencer le weekend : check.

Quand le corps ne veut pas, on branche le cerveau et on se met en mode automatique pour 10 km.
Je pense que la séance de massage d’une heure demain matin avec le massothérapeute est plus que nécessaire. J’ai hâte !!!

Dimanche – Running

26 km / 2h45

26 km au lieu de 32.
26 km entièrement au mentale du début à la fin !

Pas d’énergie et des jambes lourdes dès le premier kilomètre.
Au bout de 7 km j’ai envie de rentrer.
Au 10ème j’ai envie de pleurer. Après quelques larmes et un bottage de fesses de l’amoureux, le moral est un chouilla mieux.

J’essaie de penser positif. Et ne pas penser aux muscles fatigués.
Mais au bout d’un moment j’en peux plus. J’ai chaud. Il fait 30 degrés et le taux d’humidité est au max.
Au km 20 j’ai une grosse irritation sous le bras à force de frottement et échauffement avec la transpiration.

 Mon allure de tortue témoigne de mon état de fatigue.
Au final je suis fière d’avoir été au bout de 26 km uniquement à la force de mon mental.

Semaine #32 2019

12 Août

Une belle semaine à 57 km !

Lundi – Running

10 km  / 54 min

Et une petite séance au mental, une !

Déjà j’aime pas les séances de 1000 mètres. Alors par 30 degrés et avec des jambes lourdes.

Mais je l’ai faite ! Certes à une allure un peu moins rapide que prévue mais j’ai fait ce que j’ai pu, j’ai tout donné et j’ai été au bout.
C’est tout ce qui compte !

Mardi – Renforcement musculaire

A la salle de sport

La préparation du marathon continue.

Impossible d’aller au cross training ce soir, mais pas d’excuse, on met le réveil avant 6h pour aller s’entrainer.

J’ai suivi le programme que m’a concocté coach Keena spécial prépa marathon 🙌

Personne au gym à l’ouverture presque. J’étais la seule fille au coin muscu à 6h15 😅

J’ai adoré cette séance. Je suis rentrée à la maison avec la patate pour souhaiter un bon anniversaire a mon amoureux.

Je vais remettre ça pour sûr le matin avant d’aller travailler ça donne la pêche !!

Mercredi – Running

10 km / 58 min

Une sacrée journée et une sacrée soirée.
La vie m’a prouvé depuis hier que je suis sur mon chemin. Celui qui me rend heureuse. Que je peux avancer sereinement, tout va bien aller.

A peine partie, les jambes ne répondent clairement pas. Et arrivée au pied du mont royal j’ai mal aux fessiers. J’hésite a rentrer du coup mais je m’étire et je décide de tenter de monter quand même. Je n’ai que 2 petits kilomètres encore avant de faire demi-tour.

Au final la douleur ne passe pas vraiment même dans la descente donc une fois rentrée je suis bien contente que ça s’arrête. Je m’étire et KO technique. Je suis bien contente d’aller me coucher ce soir.

Jeudi – Running

7 km / 35 min

Et voilà le fractionné de la semaine.

J’ai l’impression de transpirer de plus en plus durant ces séances

 – 2 km d’échauffement
– 2 x 10 x 150 mètres à 4’00/km
– 2 km de recup

Les 2 séries de fractionnés sont passées super vite ! Par contre, comme souvent, la recup m’a paru bien longue. J’ai compté les 100 mètres sur le dernier kilomètre !

J’ai fini KO donc c’est une bonne séance.

Samedi – Running

30 km / 2h59

Le coach avait dit 30 km, voilà 30 km.
Donc c’est encore un record de distance pour moi !
Accompagné de l’amoureux à vélo puisqu’il ne peut plus courir.

Je commence à reconnaître les coureurs du samedi matin eh eh !
Un peu plus dure que la semaine dernière. Fatigue à la fin et petite douleur dans le bas du dos.

Mais la prépa va bien !

Dimanche – Running

Vélo + renforcement musculaire

Juste un petit 30 min de vélo tout doux pour dénouer les jambes. Et un peu de renforcement. La même séance que mardi matin.

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Semaine #31 2019

5 Août

Une belle semaine à 53 km !

Mercredi – Running

12.16 km / 1h11

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Et voilà la sortie qui clôture ce mois de juillet. Je suis pas mécontente de ce mois à 137 km avec une semaine de repos pour cause de vacances avec mes parents et malgré les grosses chaleurs. Août s’annonce encore plus beau !

Jeudi – Running

7.9 km / 42 min

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Et voilà la première séance du mois d’août. Et alors qu’hier soir j’avais super mal au fessier, j’ai l’impression que cette séance de fractionné a dérouillé un peu tout ça et ça va mieux ! Une très bonne séance :

– 2.5 km d’échauffement

– 2 x 8 x 150 mètres à 4’00/km

– 3 km de récupération. 

Et hop place à la prochaine séance demain avec une petite sortie en endurance pour bien attaquer le weekend

Vendredi – Running

8 km / 46 min

Sortie difficile. Il fait chaud. Les jambes sont lourdes. Je ne m’éternise pas en vue de la sortie longue du lendemain.

Samedi- Running

25 km / 2h28

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Et voilà un record ce weekend. Ma distance la plus longue à date.

Je vais vous cacher que j’avais peur de cette sortie. 25 km alors la semaine passée j’avais eu de la misère sur les deux derniers kilomètres de mes 20 km. L’appréhension et le mal aux jambes / fessier ont fait que je me suis retournée dans mon lit pendant 1h30 hier soir. Ça me fait donc une nuit de 6h avant cette sortie longue et une fatigue accumulée sur la semaine.

Et au réveil, les jambes sont lourdes. Je prends quelques minutes pour les masser et go !

 Direction le parc Maisonneuve. 5 km pour y aller. 5 tours de parc. 5 km pour revenir. L’affaire est dans le sac.
En vrai j’ai tellement bien vécu cette sortie qu’après 21 km j’avais le big smile d’être aussi bien.

 La semaine passée avait été plus difficile. La différence est que j’ai pris des gels sur ma sortie aujourd’hui. Et là différence de ressenti est là!!! Un boost sur le 17eme km et la forme pour finir mes 5 derniers km.

Et ça tombe bien car je dois faire 30 km samedi prochain !

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Comment retrouver confiance ?

2 Août

Il y a presque un an jour pour jour, ma vie basculait. Et il y a peu de temps, sur Instagram, j’ai reçu une demande d’écrire sur un sujet particulier. Et je me suis dis alors si une personne me le demandait clairement, peut-être que d’autres seraient intéressées aussi ?

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Bingo, il n’en fallait pas plus pour que mes doigts retrouvent les touches de mon clavier. Parce que j’ai toujours aimé partager (sinon je n’aurai jamais ouvert ce blog en premier lieu). Parce que j’aime à penser que ce que j’ai vécu puisse servir à d’autres personnes (un peu comme si je n’avais pas vécu ça pour rien). Parce que depuis que je vais mieux, j’ai envie d’aider les personnes qui passent par là aussi.

La question était :

« Comment refaire confiance après une relation abusive ? »

Cette question en fait comporte deux parties :

1.        Refaire confiance

2.        Une relation abusive

Il me semble bon de s’intéresser à la deuxième avant la première.

Une relation abusive ça peut être beaucoup de choses. Mais dès que la manipulation, la peur, la culpabilité, la pression ou la menace se fait ressentir dans la relation, on peut parler de relation abusive.

Si pour vous, la relation que vous vivez ne correspond pas à votre vision de l’amour ou à la manière dont vous aimez et voulez être aimé, vous avez déjà un bon indice.

Pour ma part, ça a été :

… même si, au tout début, tu trouves enfin un homme qui te fait craquer après tout ce temps célibataire…

… tu  acceptes l’inacceptable…

… tu oublies donc tes valeurs…

… tu perds donc ton propre respect…

… tu perds donc confiance en toi…

… plusieurs fois…

On parle de cycle chez les manipulateurs. Il y a l’abus, oui, mais après ça il y a la période qu’on appelle lune de miel. Celle où on retrouve la personne qui nous a fait craquer au début, la personne séduisante qui nous a fait tomber amoureuse, et nous fait donc retomber amoureuse… Jusqu’à ce que ça recommence. Et ceci, plusieurs fois.

Aujourd’hui, je résume ce qui m’est arrivé par : j’ai été victime de violences psychologiques jusqu’au jour où c’est devenu physique. Ce jour-là j’ai eu le courage de partir. Le lendemain en fait pour être exacte.

Je parle de violences psychologiques car une psy m’a expliqué qu’à partir du moment où le corps réagit de manière physique à des paroles, des gestes, des faits ou des actes, alors oui c’est de la violence. Je parle dans mon cas de ressentir la peur, de soirées entières à pleurer, de nuits passées à me remettre en question et à m’en poser, de sentiment de solitude et de crises de panique avec de violents tremblements de tout mon corps incontrôlables et les larmes

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Et je parle bien de courage. Car le sentiment de peur, croyez-moi, est très difficile à surpasser. C‘est pour cela que beaucoup n’osent pas sauter le pas. Il en faut du courage pour avoir peur et oser affronter cette peur. Il en faut du courage pour ne pas céder à cette peur et ne pas la laisser gagner. Il en faut du courage pour partir quand on est sous l’emprise de manipulations. Et il en faut du courage pour ne pas revenir

Comme beaucoup avant de le vivre je me disais mais comment on peut rester dans ce genre de relation ? Il est difficile de comprendre l’emprise sans la vivre. J’ai eu beaucoup de mal à me défaire de cette emprise. J’ai eu du mal à couper les ponts et dire « Ça suffit. Stop. Il faut que ça cesse définitivement ». Pourquoi ? Car quand on dit stop, le manipulateur répond en nous disant tout ce qu’on rêve d’entendre. On a envie d’y croire. On l’aime. On vit de bons moments avec lui. On sait qu’il est capable de se montrer gentil et affectueux.

Peut-être que cette fois, il va changer ? Pour nous, comme il le dit.

Alors qu’en fait il s’agit là encore de manipulation. Il faut comprendre que si c’était récurrent pendant un an et demi, ça le sera encore !
S’il ne nous a pas respecté pendant un an et demi, il ne va pas se mettre à nous respecter pour toujours tout d’un coup. Il faut arrêter de rêver. Arrêter de vivre une relation en espérant et en se disant toujours « et si … ».
Il faut se dire qu’il vaut mieux être malheureuse sans lui quelque temps qu’être malheureuse avec lui pour toujours…

Puis il y a le jour où tu sais que tu dois fuir pour de bon. Mais là, la peur prend le relais. De quoi sera-t-il capable le jour où il va comprendre qu’il nous a perdu pour de bon ? Est-ce qu’il va péter un câble ? Cette peur de le revoir. De le recroiser. Elle est toujours là, un an plus tard.

Mon élément déclencheur a donc été un passage à l’acte physique. Et en écrivant ces lignes, j’apprends que ce jour, le 9 août 2018 pour être exacte, c’est la Saint Amour… Quelle ironie de la vie ! Ceci dit, on peut le voir comme le jour parfait pour m’aimer MOI. Ce jour où je me suis choisie. Ce jour où j’ai décidé de m’aimer plutôt qu’aimer un homme qui me détruit… À ce moment-là ma santé mentale était déjà atteinte, mais je ne pouvais pas accepter d’être blessée aussi physiquement par la personne que j’aimais et qui était supposée m’aimer aussi. Et c’est à ce moment-là que ça a été le plus difficile. Devoir partir. Devoir vivre un chagrin d’amour en plus d’un choc physique et émotionnel tout en se retrouvant sans logement et à 6000 km de mes proches. Je me souviens encore très bien des crises d’angoisses au travail…

Comment retrouver confiance ?


Il ne s’agit pas que de refaire confiance à un homme en réalité. Il s’agit aussi de se refaire confiance. Je vais vous expliquer pourquoi.

J’ai d’abord pris un jour à la fois pour ne pas trop paniquer. J’étais en bas d’une montagne qui me paraissait insurmontable: recommencer tout à zéro, avoir l’impression de revenir 2 ans et demi en arrière à mon arrivée à Montréal, devoir tout reconstruire, etc.

Et me concentrer sur tout le positif qui se présentait et qui m’apportait du bonheur. La gratitude quotidienne m’a énormément aidée ! Le sport aussi ! Je me sentais chanceuse d’être en vie et en bonne santé !

6 mois après le choc, j’avais beau avoir retrouvé mes repères, je n’avais plus confiance en l’être humain. Je me méfiais de tout le monde. Je venais de vivre une énorme déception amoureuse mais aussi de nombreuses déceptions amicales. J’étais comme dégoûtée des êtres humains. Je reconnaissais donc avoir un problème avec les relations humaines. J’ai décidé de travailler là-dessus avec une thérapeute.

J’ai passé le premier rendez-vous à pleurer en racontant l’année qui venait de s’écouler. C’était aussi libérateur que flippant et inconfortable.
Raconter mon intimité la plus profonde à une inconnue, je crois bien que c’était la première fois que ça m’arrivait. Mais je savais que c’était pour la bonne cause. Celle de ma santé mentale et d’un avenir meilleur.
Et je me souviendrai toujours de la réponse de la thérapeute après lui avoir dit :
“Il m’a fait beaucoup de mal durant ces un an et demi qu’a duré notre relation”. Une seconde plus tard j’entendais “Non il ne vous a pas fait du mal.”
Mon premier réflexe a été de penser “Whaaaaaaaat ?! Mais c’est quoi cette nana? Comment elle peut oser dire ça ?”.
Il a fallu juste l’entendre une deuxième fois suivi de “C’est vous qui vous êtes fait du mal en acceptant tout ce qu’il vous a fait, en le laissant faire tout ce qu’il a fait”.
Alors ça fait mal d’entendre ça. On n’a pas envie d’entendre ça. Mais c’est la réalité. Elle avait raison ! Je n’avais jamais vu les choses comme ça ! Elle m’a ouvert les yeux. Et grâce à elle je retrouvais l’espoir. Car, après tout, si c’était à cause de moi, ça voulait dire que je pouvais décider de ne plus jamais me laisser faire ! De ne plus jamais revivre ça ni accepter ça de nouveau !

Je n’étais pas obligée de subir ça. Alors pourquoi je l’ai laissé faire ? La réponse est propre à chaque personne qui se “laisse” maltraiter. On a tou(te)s nos raisons, sans jugement, mais elles sont bel et bien là. Se poser la question “pourquoi je me laisse traiter comme ça par l’homme que j’aime / ma meilleure amie / mon oncle Charlie…?” (rayez la mention inutile)
Il a fallu mettre le doigt dessus, les identifier pour savoir en quelque sorte quel est mon talon Achille. Pour connaître les raisons pour lesquelles je me suis perdue dans une relation, pour lesquelles je me suis oubliée, pour lesquelles j’ai oublié mes valeurs. Et pour savoir ce sur quoi je dois travailler pour ne pas revivre ce genre de relation.

Avec elle, j’ai surtout travaillé sur toutes les formes de relation qui puissent exister. J’ai compris que la communication est la chose la plus importante que ce soit en amitié, en amour, en famille… Si j’ai perdu des amis c’est justement à cause de ça.
Je sais désormais que l’honnêteté et la communication sont primordiales pour avoir des relations épanouies et réussies.
Et désormais je m’applique à être honnête dans mes relations. Quand une chose ne me convient pas, je le dis. Quand une chose me touche, je le dis. Quand une chose me met mal à l’aise, je le dis. Que ce soit avec des amis, ma famille ou mon amoureux, je PARLE. Je dis ce que je ressens. J’ai le droit de ressentir des choses après tout. C’est normal. Et vous savez quoi ? À chaque fois que j’ai été honnête, ça a toujours été bien reçu. On a souvent peur de ce que va penser l’autre, de le faire fuir ou de lui faire de la peine. Mais respecter ce qu’on ressent au fond de nous, c’est se respecter tout court. Et aujourd’hui je sais qu’aucune relation ne mérite que je m’oublie et que je me manque de respect. Je pense que personne ne peut nous en vouloir de ressentir de la tristesse, de l’inconfort ou même de la peur. Alors n’ayons pas peur de parler et dire ce que nous ressentons.

Oui, aujourd’hui j’ai retrouvé un amoureux. J’ai de la chance, il est tellement merveilleux que tout me semble plutôt facile. Je veille à rester à l’écoute de mes ressentis mais aussi des siens.
Quand tu as l’impression d’avoir trouvé ta moitié, tout coule de source, tout paraît simple et facile. Et je suis heureuse de pouvoir vivre une relation qui correspond à ma manière d’aimer. Car pendant un an et demi je n’ai cessé de me répéter “l’amour ça devrait être simple et doux. Ce n’est pas ça l’amour pour moi”.

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Crédit photo Elodie Lepape

J’ai aussi la chance d’avoir vécu une très longue relation avant cet épisode qui est certes malheureux mais qui a changé ma vie incontestablement. Je sais donc qu’il est possible de vivre une relation sereine et heureuse. Je sais donc que tous les hommes ne sont pas des manipulateurs capables de violences psychologiques/physiques sur la femme qu’ils aiment. Je sais que certains sont bons. Je sais ce que c’est de rentrer chez soi la boule au ventre de peur de trouver un homme “mal luné” (on va dire ça comme ça) mais j’ai connu pendant plus longtemps ce sentiment d’avoir hâte de rentrer retrouver la personne qu’on aime. Et quand l’homme avec qui on partage notre vie est bienveillant, gentil, doux, rassurant, affectueux et compréhensif, il est facile de tout oublier à l’instant même où on pose nos yeux sur lui. À ce moment-là, tout ce qui compte c’est être avec lui et profiter juste d’être à ses côtés.

 

Si vous êtes dans une relation toxique je n’ai qu’une seule chose à vous dire : FUYEZ ! Par pitié ! Rien de bon ne peut sortir de cette relation. Croyez-moi sur parole, je vous en supplie ! Le mieux que vous puissiez faire, c’est, comme je l’ai fait, prendre vos affaires (ou même pas en fait !) et partir. Allez vivre sans lui. Vous vous rendrez compte que oui vous pouvez vivre sans lui. Au début c’est dur. Vous allez pleurer tous les jours, presque à longueur de journée. Vous allez rentrer le soir du travail et vous effondrer. Vous allez laisser échapper toute la tristesse et la détresse que vous ressentez. Et c’est normal. Mais petit à petit vous allez retrouver des habitudes, des petits moments de bonheur.

Et au bout d’un moment, vous allez même commencer à être heureuse sans lui ! Et vous rendre compte que vous avez pris la meilleure décision de votre vie : celle de vous sauvez, dans tous les sens du terme.

Vous allez même finir par rencontrer un homme, un vrai. Un gentil, un vrai. Je vous le promet, ça existe !!! J’en ai la preuve vivante. Même si vous refusez de me croire aujourd’hui, j’espère qu’un jour vous me direz que j’avais raison ! Gardez espoir. Le bonheur, la joie, l’amour et l’épanouissement ça existe. Il faut juste faire confiance en la vie. Mais ça ne sera pas possible tant que vous resterez.

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Pour résumer, si j’avais un conseil à donner pour retrouver confiance après ce genre de traumatisme, c’est prendre un jour à la fois, surtout au début. Retrouver des repères et un certain équilibre. Ne pas hésiter à demander de l’aide auprès de personnes qualifiées. Car on est tous différent, on n’a pas tous le même vécu ni la même éducation par exemple.
Mais aussi se concentrer sur le positif, sur ce qui vous fait du bien au quotidien. Retrouver une sérénité en se réappropriant son quotidien.
Et bien sûr, le plus important est de COMMUNIQUER avec tout le monde. De manière bienveillante, douce et intelligente. Ça marche quasiment à tous les coups, croyez-moi.

Et avec du recul, j’accepte tout ce qui s’est passé dans ma vie. Car si ça ne m’était pas arrivé, je n’aurais pas compris tout ça. Je vivrais mes relations avec les autres avec ressentiment ou rancœur même peut-être… Je ne peux pas regretter ce qu’il s’est passé car ça m’a fait tellement grandir et voir les choses et la vie d’une toute autre manière. Et après tout ça, quand on trouve la perle rare, enfin, on a envie de la chérir et faire son possible pour la garder à ses côtés… On sait que l’amour est une chose précieuse et qu’il faut en prendre soin.
Si vous saviez à quel point je me sens chanceuse !

Car après tout, je suis en vie, en bonne santé, follement heureuse et amoureuse. Alors, oui, merci la vie pour m’avoir offert cette vie et ces expériences et m’avoir mené où j’en suis aujourd’hui, sur le chemin du bonheur…

Et moi qui suis en plein entraînement pour courir mon premier marathon, je me dis que si j’ai réussi à survivre à ça, je devrais être capable de survivre à 42,2 km, non ?

Et si le sujet vous intéresse voici de la lecture. C’est écrit avec justesse, douceur et réalité:

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Se ressourcer

1 Mai

Il y a 2 semaines j’ai passé une semaine en France, en famille, au soleil.

Parce que comme quasiment à chaque fois que je reviens ici, passer quelques jours en famille me permet de faire le point. De me remettre en question. De regarder où j’en suis. De regarder où je vais. De regarder le chemin parcouru depuis que je suis partie. 3 ans et demi bientôt…

Et cette fois-ci, mon retour a un goût particulier. Celui de la victoire.

En septembre j’étais rentrée dévastée, fragile, triste et pleine de doutes, de questionnements. Moi qui suis de nature optimiste avec une confiance en la vie, j’étais perdue. Et là dedans s’ajoutait l’arrivée de ma petite boule d’amour de nièce adorée.

Une naissance c’est une manière de fêter l’amour, le bonheur et l’espoir en l’avenir.
A ce moment là je n’avais plus foi en tout ça. Alors peut-être que l’arrivée de cette merveille dans la famille m’a redonné un peu d’amour, un peu d’espoir et de confiance, sans m’en rendre compte.

Je ne peux que faire le constat de mon début d’année 2019 qui contraste avec la fin de 2018.

Je profite de chaque instant avec mes proches. Mes parents, ma sœur et son mari et leur petite merveille. Je les regarde et je me dis que rien ne change malgré le temps et la distance on est toujours là les uns pour les autres. On est toujours les mêmes et on sait qu’on pourra toujours compter les uns sur les autres. Je nous regarde tous avec nos pu**** de défauts et nos qualités et je me dis que j’ai une grande chance d’avoir ce pilier. C’est une sacrée valeur à mes yeux.

Beaucoup d’entre vous me trouve épanouie à travers mes postes et mes story sur les réseaux sociaux. En réalité je le suis tellement !!!!
J’ai comme l’impression que tout me sourit. En ça, je prends ma revanche sur l’année dernière. Sur tous les moments de doutes que j’ai pu avoir. Toutes les larmes que j’ai pu verser. Tous ces sentiments d’impuissance et de détresse que j’ai pu ressentir.

Vous allez me prendre pour une tarée mais parfois je repense à ce qu’il s’est passé et j’ai envie de dire « Fuck! Non, tu n’as pas réussi a me détruire pour de bon! Prends ça dans ta face! »
Sans savoir à qui je m’adresse. La vie? Lui?

Le meilleur ? J’ai beau avoir été détruite l’année dernière, j’ai trouvé la force de me reconstruire (processus bien avancé) et sans ça, je n’aurai jamais autant avancé!!!

C’est une chance de pouvoir saisir l’opportunité de faire une introspection de ce qui s’est passé, du pourquoi ça a pu se passer et de pourquoi et comment ça ne doit plus arriver.

Sans ça, je serai restée tellement bloquée ! Sans ça, je n’aurai pas travaillé autant sur moi.

Pour être honnête, je n’aurai jamais pensé apprendre autant sur moi un jour… Et ça, c’est un merveilleux cadeau que m’a offert cette épreuve.

Aujourd’hui j’ai toutes les cartes en main pour avancer et me construire un avenir merveilleux entourée de personnes qui me correspondent.

J’ai foi en l’avenir. Je sais que de très belles choses vont arriver.

Petit à petit je vais me construire un chemin qui me correspond, dans lequel je serai bien et tout aussi épanouie si ce n’est plus.

Merci la vie de m’offrir tout ça !


Je vous l’avais dit… Je suis une battante !