J’ai enfin pris le temps de me poser afin de vous faire mon compte-rendu du 10 km de Toulouse qui a eu lieu le dimanche 21 septembre.
Je vous avoue que quand j’ai décidé d’y participer, j’espérais que l’automne aurait commencé. Vous commencez à le savoir, moi et la chaleur ça fait deux. C’est un peu mon cauchemar en fait.
A quelques jours de la course, j’apprends avec grand plaisir qu’une copine est motivée pour la faire avec moi.
Avec coco, inscrite au semi et que je connais à travers son blog, on essaie de se mettre au point pour se rencontrer le jour venu.
D’entrée de jeu je peux vous dire que j’ai fait mon pire chrono au 10 km. Et pourtant j’ai beaucoup aimé cette course!
Déjà parce que c’est la première fois que je courrais en compétition avec quelqu’un. Oui, ma copine m’a porté et boosté sur 7 km!
Ensuite parce que je connaissais du monde sur place. J’ai eu la chance d’avoir mes beaux-parents et le chéri-chéri comme supporters. J’ai aussi eu la chance de croiser Delphine et de rencontrer Corinne.
Le matin même je me lève toute courbaturée de ma séance au club… Arrivée sur place 1h avant le départ, je retrouve Dominique, ma copine de running. En essayant de trouver un endroit où s’échauffer, on croise Delphine donc qui vient de récupérer son dossard.
A peine quelques minutes après, je croise Corinne. Je l’ai reconnu tout de suite et suis allée directement à sa rencontre. Et cette rencontre m’a fait un bien fou! Elle a l’air détendue et me rassure. On immortalise l’instant grâce à son coach-chéri et je repars en direction de l’échauffement. Déjà 8h55!
On s’élance pour un footing de 15 min. Il fait frais et je souhaite de tout cœur qu’il en soit ainsi toute la matinée.
L’échauffement se termine à proximité du départ des 10 km. Parfait. On rejoint vite la ligne de départ afin de ne pas être tout derrière. En effet, pas de tapis de détection au départ donc le temps est compté entre le coup de feu et le franchissement de la ligne.
Du stress avant le coup de feu comme toujours. L’attente semble longue mais je ne suis pas seule.
On s’élance donc sur le parcours de 10 km à 9h30.
Bien évidemment on se laisse dépasser gentiment et le départ se passe bien, sans trop de bousculade.
On part un peu vite mais pas plus vite qu’à ma toute première course. Je ne m’inquiète donc pas trop.
Au bout de 2 km, je commence à avoir chaud. Mais ces 2 kilomètres se font tellement dans la bonne humeur que je me fiche de courir devant les « bidonvilles » et le long du périphérique sur fond de bruit de voiture.
On court à un bon rythme mais je commence à m’accrocher à ma copine dès le 3ème kilomètre.
Je tiens bon, ma copine ralenti pour m’attendre quand elle me distance trop. Je fais donc mon maximum pour rester à sa hauteur.
Un peu avant la moitié du parcours mes jambes commencent à se faire douloureuses.
Je garde un œil sur la montre j’en suis à 33 min.
Un passage au ravito. J’en profite pour me rafraichir.
A partir de là, on longe le canal du midi. J’ai du mal à maintenir l’allure. J’ai la chance d’avoir une copine au top qui m’attend toujours. Et je ne lâche pas grâce à elle!
Je tiens bon.
Au 7ème km, elle décide d’accélérer, ce que je comprends parfaitement. Je suis déjà hyper contente qu’elle m’ait supporté jusqu’ici. Mais mes jambes ne se sentent pas capable d’aller plus vite.
Et du coup, je me retrouve seule avec un peu toujours les mêmes personnes autour.
Je trouve une jeune fille qui court à la même allure que moi. Je décide de m’accrocher à elle.
Arrive un pont à « grimper » où là j’ai vraiment du mal. Je commence à perdre la jeune fille à qui je m’accrochais. Et puis j’aperçois une copine dans la descente. Ca me remet un petit coup de peps. Et je repars motivée. Là, il me reste 2 petits kilomètres.
Je tiens bon. Je ne lâche pas.
Le ciel s’est couvert donc je m’interdis de ralentir davantage.
Puis, un peu après le 9ème kilomètre, nous repassons sur la ligne de départ qui longe le stade. Je sais que la ligne d’arrivée se situe sur la piste.
Mais je m’aperçois que les coureurs parcourent toute la piste avant de passer la ligne d’arrivée. Un coup d’œil à ma montre me confirme qu’il reste encore pas mal de mètres.
Là, ça me fou un coup. J’ai l’impression que ce parcours n’en finit pas. Je pensais être presque arrivée. Mais on contourne tout le stade dans les cailloux et on entre sur la piste.
Mes jambes courent au ralenti.
J’ai du mal malgré les encouragements du chéri-chéri.
Et puis, à la vue des mes proches avant la ligne d’arrivée, en suivant leurs encouragements, et parce que j’ai hâte d’arriver au bout de ces 10 km, j’accélère jusqu’à passer la ligne d’arrivée en doublant quelques personnes.
Je fini donc avec un temps de 1h07. Quelques secondes de plus que mon premier 10 km.
Rien de dramatique donc et de la bonne humeur sur une très grande partie du parcours.
Photos souvenirs d’après course: